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Los ninos de Loja
7 octobre 2009

El Reino de Quito (II)

Les Puruguayes vivaient donc dans les provinces centrales des Andes Equatoriennes et avaient pour capitale la grande Liribamba, qui prouva sa valeur de place imprenable au cours de nombreuses batailles, contre les Chimbos, les Tiquizambis et les Tuancavilcas. Ces Indiens Puruguayes disposaient de plusieurs armes de combat inconnues des vaniteux envahisseurs Caras, telle que la “Macana”, une massue faite d’un bois tropical dur, planté de pointes acérées de bronze, avec laquelle ils pouvaient enfoncer des crânes humains en quelques secondes ( Vive la non violence!). Ils possèdaient également la “Huaraca”, une fronde qu’ils maniaient à merveille. El Schyri VII mordit la poussière de la défaite.

Les Schyris VIII, IX et X n’eurent pas plus de succès et furent vaincus tour à tour. Pourtant un Schyri, el Schyri Carán onceno (XI), réussit là oú ses prédecesseurs avaient échoué, il domina les Puruguayes, cependant il ne le fit pas par les armes…

Voyons chers élèves ( c’est la traduction hein! On est toujours dans le livre d’histoire du primero et Segundo grado!) ce romantique épisode, enveloppé dans les brûmes de la légende :

El Shyri Onceno était proche de la mort et tenait en ses mains un délicat problème. Qui allait hériter du bandeau d’or à la grande émeraude? Les lois du Reino stipulaient que l’émeraude revenait au premier enfant mâle, mais il se trouvait que le vieillard n’avait pas d’héritiers mâles mais une fille splendide, la princesse Toa. Selon cette légende, tous les caciques et Seigneurs de Quito se réunirent pour modifier la loi, caressant évidemment l’espoir qu’en épousant Toa, l’un d’eux deviendrait Seigneur et Roi des tribus Quiteñas. Or, depuis des lunes, la magnifique Toa aimait en secret le Prince Duchicela, fils du Roi Condorazo, chef suprême des détestés Puruguayes. L’intelligence du Schyri Onceno fit s’écrouler comme des châteaux de sable toutes les illusions des convoiteux Quiteños. En effet, tirant parti de cet amour, il donnât sa benediction au mariage de Toa et Duchicela, unissant ainsi les deux peuples sans verser une goutte de sang, si ce n’est le suicide du père, Condorazo qui mourrût d'inanition au pied du Mont qui porte maintenant son nom. Duchicela, nommé Schyri XII gouverna aux Quiteños et aux Puruguayes avec justice, amour et sagesse durant 70 ans, de l’an 1300 à l’an 1370, année supposée de sa mort.

Il convient de noter que Schyri XII, avec son habileté diplomatique géniale, obtint que les Indiens Cañaris des provinces de Cañar et d’Azuay et les Indiens Saraguros, Paltas, Malacatos, Huancabambas, Ayabacas etc de la province de Loja (mon futur chez-moi) consentent à entrer dans

la Confédération Quiteña

(ça fait un peu Starwars non?) et de plus il contint l’invasion des Incas du Pérou qui à cette période avaient commencé leur ère de conquètes au nom de l’Inti, le Dieu Soleil.

A la mort de Duchicela, son fils Autachi Duchicela, ou Schyri XIII (c’est bon, vous suivez les numéros?) monta sur le trône pour 60 ans de règne et eut deux fils. L’aîné, du nom de Huallca, jeune bon à rien, arrogant, cruel et sanguinaire, fût renié par le peuple pour mauvaise administration (en ce temps là il n’y avait pas l’immunité juridique du président…), c’est donc le cadet , le célèbre Hualcopo Duchicela, qui hérita de l’émeraude et gouverna la nation Quiteña en tant que Schyri XIV pendant 33 ans. Et c’est durant son règne, en l’an 1450, que les terres de Loja tremblèrent et s’écartèrent devant la marche martiale de tout un peuple en arme. Túpac-Yupanqui (non ce n’est pas un chanteur de rap) envahit les Terres du Chinchansuyo, qui furent défendues pied à pied par Hualcopo, son frère El Sinche ou General Epiclachima et son fils Calicuchima (interrogation sur les noms à la fin du cours!), mais nous en reparlerons plus tard, pour l’instant revenons à notre propos, pour affirmer de façon catégorique que le si polémique et discuté Reino de Quito a bel et bien existé et le nier serait nier la nationalité équatorienne.

 

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Avertissement : La prochaine partie est un discours à l’opinion plus que partiale :-) amoureux libres penseurs passez votre chemin!

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Commentaires
Z
"Ces Indiens Puruguayes disposaient de plusieurs armes de combat inconnues des vaniteux envahisseurs Caras, telle que la “Macana”, une massue faite d’un bois tropical dur, planté de pointes acérées de bronze, avec laquelle ils pouvaient enfoncer des crânes humains en quelques secondes"<br /> ya pas à dire les Puruguayes étaient de grand stratèges ! Et quelle supériorité technologique !!!<br /> <br /> et non" la Confédération Quiteña" de fait pas du tout Starwars. Espèce de fille :)
Los ninos de Loja
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